La modernisation de la gare de Béthune, s’inscrit dans le cadre du Schéma Directeur d’Accessibilité des Services Ferroviaires Nationaux et de l’Agenda d’Accessibilité Programmée. Elle répond à une exigence essentielle : offrir aux personnes à mobilité réduite (PMR) une autonomie plus importante dans leurs déplacements.

Sécurisation du réseau ferroviaire : la Région Hauts-de-France renouvelle son engagement
La Région Hauts-de-France renouvelle sa collaboration avec la Gendarmerie Nationale pour sécuriser le réseau ferroviaire régional jusqu’en 2027. Fort de son efficacité prouvée, ce partenariat continue d’assurer des déplacements sereins et sécurisés aux usagers.
Depuis 2018, ce partenariat efficace entre la Région et la Gendarmerie Nationale a renforcé la sécurité du réseau ferroviaire. Son renouvellement jusqu’en 2027 marque une étape clé pour garantir des trajets toujours plus sûrs pour les usagers et le personnel ferroviaire. On vous explique.
Une coopération qui a fait ses preuves
Afin de lutter contre l’insécurité sur le réseau ferré, la Région Hauts-de-France avait initié, à titre expérimental en 2018, une coopération avec la Gendarmerie Nationale. Ce partenariat s’est ensuite formalisé de 2019 à 2024, intégrant la mobilisation de réservistes pour assurer des patrouilles en complément des dispositifs existants de la Sûreté Ferroviaire de SNCF SA* et du Service National de la Police Ferroviaire.
La convention prévoit la constitution de patrouilles composées de trois militaires réservistes – quatre dans les secteurs les plus sensibles – avec la possibilité de renforts par des militaires d’active** si nécessaire. Chaque militaire engagé effectue des missions de huit heures par jour, soit un jour-réserve. Ces interventions sont planifiées par les groupements de gendarmerie départementale des régions de gendarmerie de la Picardie et du Nord-Pas-de-Calais.
Une nouvelle organisation pour une meilleure efficacité
La précédente convention s’étant achevée en décembre 2024, la nouvelle prend en compte les évolutions du réseau ferroviaire régional, comme l’arrivée d’un nouvel opérateur pour le « lot Étoile d’Amiens ». Désormais, les coûts de sécurisation seront directement pris en charge par la Région auprès de la Gendarmerie Nationale, et non plus intégrés à la convention TER Hauts-de-France. Cette nouvelle convention sera également communiquée aux transporteurs concernés et intégrée aux futures mises à jour de leurs contrats.
Un engagement financier pour la sûreté des voyageurs
Pour la période 2025-2027, la Région Hauts-de-France prévoit le déploiement de 935 jours réservistes par an, pour un coût annuel estimé à 300 268,30€. Cet investissement témoigne de la volonté régionale de renforcer la sécurité ferroviaire et d’assurer un cadre serein aux usagers des transports en commun. « Avec cette nouvelle convention, la Région Hauts-de-France réaffirme son engagement pour la sécurité des voyageurs et du personnel ferroviaire. En renforçant la présence des forces de gendarmerie dans les trains et les gares, nous garantissons un réseau plus sûr et plus serein pour tous« , affirme Christophe Coulon, vice-président en charge des mobilités, des infrastructures de transport et des ports.
Inscrite dans la feuille de route rev3, cette opération contribue également au développement du report modal***, favorisant l’usage des transports collectifs en toute confiance.
À travers cette nouvelle convention, la Région Hauts-de-France réaffirme son engagement à garantir un réseau ferroviaire sûr pour tous et dans tous les territoires. Cette démarche ambitieuse renforce la sécurité des usagers et du personnel, permettant des déplacements sereins sur l’ensemble de la région.
*Entité mère du Groupe, en assure son pilotage stratégique et financier.
**Désigne un officier de carrière ou encore un officier de réserve qui sert pendant une période d’activité.
***Report des flux routiers vers le rail.
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